Vous sentez-vous l’âme d’un entrepreneur ?
Qu’il soit indépendant en personne physique, à l’initiative d’une startup, d’une PME ou de n’importe quelle autre forme de société, l’entrepreneur n’est pas un travailleur comme un autre. Il doit certes disposer de capacités professionnelles liées à son métier de base, mais aussi à de multiples disciplines : gestion, comptabilité, fiscalité, juridique et autres. Pour se lancer, il doit aussi franchir une série d’étapes administratives indispensables.
Bien s’entourer
Quand on démarre, il est tout naturel de se poser une série de questions : ai-je le tempérament pour devenir entrepreneur ? Ai-je accès à la profession ? Quelle est la plus-value du produit ou du service que je propose ? Serai-je compétitif sur le marché ? Quel business model mettre en place ? Quelle stratégie de communication, de marketing ou de vente développer?
Forcément, on ne peut pas tout connaître. Alors autant trouver de l’aide et de l’accompagnement en frappant à la bonne porte. Pour vous aider sur ces aspects et sur bien d’autres, il y a pléthore de structures nationales, régionales ou locales : SPF Économie (www.belgium.be fr economie entreprise creation), Forem, Actiris, VDAB, secrétariats sociaux, chambres de commerces, etc. N’hésitez pas non plus à vous documenter via les salons pour l’emploi, les sites web et les ouvrages sur la question.
Choisir un statut juridique
En lançant son entreprise, on peut s’installer soit en personne physique, soit en personne morale. Le choix de se mettre ou non en société doit être largement réfléchi. Consulter un expert-comptable fiscaliste et ou un notaire est souvent indispensable pour connaître les avantages fiscaux de l’une ou l’autre formule et la marche à suivre (www.notaire.be societes entreprise-individuelle-ou-societe).
Si vous optez pour la société (SA, SPRL, etc.), le passage devant notaire constitue une obligation légale.
S’inscrire auprès d’un guichet d’entreprise
Le guichet d’entreprise est le point de contact central pour toutes les formalités administratives liées au lancement d’une activité. Elles peuvent être nombreuses : vérifier les conditions légales d’exercice de l’activité dans laquelle on se lance ; s’inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises et obtenir un numéro d’entreprise ; s’identifier auprès de la TVA et de l’ONSS ; demander des autorisations, par exemple auprès de l’AFSCA ou de la SABAM ; etc.
Vous pouvez bien sûr choisir d’effectuer certaines de ces démarches par vous-même. Exemples : s’inscrire à la TVA (finances.belgium.be fr entreprises tva ) ou à une caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants (www.inasti.be fr).
Ouvrir un compte
Que vous soyez en société ou indépendant en personne physique, vous devez ouvrir, auprès d’une banque ou d’un autre établissement financier, un compte à vue spécifiquement dédié à votre activité professionnelle.
S’affilier à une mutuelle
Pour bénéficier des prestations d’assurance maladie-invalidité, tout travailleur indépendant doit s’inscrire auprès d’une mutualité de son choix. Il vous faudra lui fournir une attestation de votre caisse d’assurances sociales.
Contracter certaines assurances
Entreprendre n’est pas de tout repos ni sans risque : incendie, accident de travail, maladie, etc. Certaines polices d’assurance sont dès lors obligatoires, tandis que d’autres sont optionnelles. À vous de faire les bons choix, notamment au vu de la nature de votre activité et de votre situation personnelle. Votre compagnie ou votre courtier en assurances sera de bon conseil.
Philippe Van Lil